mercredi 23 février 2011

LES PRIX MONTENT, LES SALAIRES DOIVENT EN FAIRE AUTANT

   Il y a une semaine, les chauffeurs de bus de l'agglomération étaient en grève pour revendiquer une augmentation de leur salaire. Quelques jours avant, les salariés de la CAF débrayaient pour les mêmes raisons.
   Dans plusieurs entreprises, les revendications salariales s'expriment.
   Et pour cause ! Les fins de mois sont de plus en plus difficiles pour de nombreux travailleurs.
   Si on ne peut pas encore parler d'inflation galopante, les prix augmentent bel et bien. Tantôt insidieusement, tantôt brutalement comme le gaz, l'électricité ou l'essence alors que les salaires et les pensions sont de fait bloqués.
   La pauvreté monte inexorablement. Il y aurait près de 8 millions de travailleurs pauvres en France aujourd'hui, c'est à dire qu'ils doivent vivre avec moins de 800 euros par mois, alors qu'ils ont un travail.
   C'est proprement scandaleux.
   Au même moment, les grandes entreprises du CAC 40 affichent des profits insolents. Pour le groupe TOTAL, c'est plus de 10 milliards d'euros que les actionnaires vont empocher pour 2010. Les stocks options, ces actions à prix préférentiels offerts aux cadres dirigeants, ont refait leur apparition alors que le gouvernement prétendait les interdire.
   Pour stopper la chute du pouvoir d'achat, les travailleurs devront imposer une augmentation générale des salaires et des pensions. Il faut remettre à l'ordre du jour : L'échelle mobile des salaires et pensions.
   Les entreprises et l'Etat peuvent payer. Les travailleurs ont les moyens par la grève de le leur imposer.

dimanche 13 février 2011

Contre la dégradation de l'école publique

   Jeudi 10 février 2011, des enseignants et des parents d'élèves ont de nouveau manifesté dans plusieurs villes pour protester contre la suppression de 16 000 postes à la rentrée prochaine, dont 9000 dans les écoles primaires, ce qui va entraîner une augmentation d'élèves par classe.
   Pour le département des Côtes d'Armor, la perte serait de 23 postes sans oublier que la suppression de la scolarisation des moins de 3 ans entraîne la fermeture de classes maternelles. Cette coupe sombre dans le budget de l'éducation nationale a déjà comme conséquence depuis 2001 que le nombre de tout petits petits scolarisés à l'école maternelle est diminué de plus de la moitié.
   C'est donc une nouvelle fois les élèves qui vont trinquer et particulièrement ceux issus des milieux populaires.
   En effet, comment dans ces conditions tous les élèves peuvent-ils apprendre les bases du savoir, lire, écrire et compter ?
   Comment les faire travailler par petits groupes quand le nombre d'élèves par classe ne cesse d'augmenter ?
   Enseignants et parents ont mille fois raison de se mobiliser pour que l'école soit le moyen d'accéder à la connaissance et à la culture.

mercredi 9 février 2011

Compte rendu du conseil municipal du 8 février 2011

A propos de la présentation du PLHA (plan local habitat de l'agglomération briochine)


  Ce plan de construction de logements dans les 14 communes de l'agglomération pour la période 2012-2017 a fait l'objet d'une présentation lors du conseil municipal du 8 février.

  L'objectif est de réaliser 5400 logements sur 6 ans, dont 1050 à Ploufragan. Sur ces 1050, il y en aurait 450 dans le secteur des Plaines villes.
  Sur ces 5400 logements, 1350 seraient des logements sociaux.

  Je suis intervenu pour faire remarquer que ce plan ne suffira pas à satisfaire les besoins. En effet, la demande en logements sociaux est très forte sur l'agglomération puisque pas moins de 2200 demandes ont été enregistrées pour ce type de logement. Dans ce domaine, on peut parler de réelle crise du logement, sachant que plus de 10% des ménages résidant dans les différentes communes de l'agglomération sont considérées comme très pauvres. De plus, la plupart des communes ayant une façade maritime ne respectent même pas l'obligation légale des 20% de logements sociaux et ce plan ne corrigera pas ces inégalités et ne facilitera pas l'accès aux populations les plus pauvres à des logements de qualité et bon marché puisqu'il ne comporte aucune obligation contraignant les communes à construire ces logements nécessaires.
  La réponse des responsables de l'agglomération sur ces remarques c'est qu'il faudra 50 ans ou plus pour gommer les inégalités en matière de construction de logements sociaux mais qu'il faut être volontaire en la matière et convaincre les communes qui ne le sont pas d'engager les programmes de construction... Autant dire que la crise du logement n'est pas finie !!!
  Evidemment, les communes ne peuvent pas tout en matière de logements, même quand elles ont la volonté de le faire car elles sont souvent confrontées au prix des terrains et à la spéculation immobilière. C'est pour cela qu'il faudrait que ce soit l'Etat qui intervienne, au travers un grand service public du logement, pour construire les logements manquant ou réquisitionner ceux qui sont vides.
  Le vote sur ce plan local de l'habitat aura lieu lors du prochain conseil municipal du 8 mars 2011.

samedi 5 février 2011

Réunion publique de LUTTE OUVRIERE

Vendredi 11 février à 20h30 à la salle du petit théâtre, maison du temps libre à SAINT BRIEUC
                   LUTTE OUVRIERE organise une réunion publique sur le thème de
                                           LA BOURGEOISIE ET SON ETAT


                                                                                                              Entrée libre