lundi 26 novembre 2018

ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2019 : SUR FOND DE REDUCTIONS DES DEPENSES PUBLIQUES

  C'est dans un contexte de fiscalité inégalitaire, marqué par le mouvement des "gilets jaunes" qui exprime a sa manière un ras le bol contre le rackett permanent que fait le gouvernement Macron contre la majorité de la population laborieuse que s'est déroulé le débat sur les orientations budgétaires de la commune pour 2019.

    Voici ma déclaration :
  " En réduisant les dépenses publiques, en stabilisant les dotations que l'Etat verse aux collectivités alors qu'il multiplie les cadeaux aux plus riches et aux entreprises, Macron et son gouvernement aggravent les conditions de vie d'une grande partie de la population. Cela se ressent dans tous les services publics utiles. Tout se dégrade : Dans les hôpitaux, dans les écoles ou sur les routes.
   D'autres mesures, telles que la loi travail, l'augmentation de la CSG, la baisse des APL, le pacte ferroviaire contribuent à précariser les conditions d'existence de la fraction la plus pauvre de la population.
  En menant la politique du grand capital, Macron et son gouvernement alimente la colère et le désespoir. Les manifestations  des gilets jaunes contre la hausse des carburants en sont l'illustration.
  Le gouvernement parle de baisse des impôts, comme avec la taxe d'habitation mais tous les prélèvements et autres taxes augmentent ce qui fait que la majorité de la population vit moins bien.
  On nous parle de la nécessité de combler les déficits de l'Etat et c'est pour cela qu'il faudrait accepter les réductions massives d'emplois publics-ce qui est une aberration sociale quand le chômage culmine toujours a des sommets.
  Ces arguments deviennent secondaire lorsqu'il s'agit de distribuer des faveurs aux plus riches.
Par exemple le CICE, crée en 2013 par Hollande, sensé aider à la création d'emploi et qui en réalité a juste permis aux capitalistes d'empocher de l'argent public. Ce CICE qui va être transformé en baisse de charges pérennes pour les entreprises dès 2019 leur permettront de toucher 2 fois le bénéfice de ce dispositif. Une première fois pour le solde 2018, une seconde pour la mise en place du nouveau dispositif d'aide. Le coût estimé tourne autour de 42 milliards d'euros, soit l'équivalent des 4/5ème du budget de l'éducation nationale.
  Ce cadeau aux plus riches, c'est autant de moins pour les services publics, autant de moins pour les collectivités, autant de moins pour les communes.
  La commune de Ploufragan doit faire face à cet environnement dominé par l'austérité gouvernementale.
  Comme le niveau d'endettement est très bas, il permet de financer de nombreux services de proximité mais les marges de manoeuvre diminuent, alors que les communes doivent assurer de plus en plus de compétences autrefois assurées par les services de l'Etat.
  Alors que les attentes de la population sont de plus en plus fortes, le budget communal doit être consacré à satisfaire les besoins du plus grand nombre.
  Une commune ne peut pas tout faire mais elle doit contribuer à améliorer la vie de chacun au quotidien. C'est à cela que doit servir le prochain budget de la commune."

LA GRATUITE DES TRANSPORT : UN CHOIX POLITIQUE

  Lors du conseil municipal du 19 novembre, le plan de déplacement urbain de l'Agglomération a été présenté.
  Partant du constat que la 4 voies RN 12 est engorgée aux heures de pointes, l'urgence est de terminer la rocade ouest de déplacement. Or pour l'instant, personne ne sait quand elle sera finie...Faute de financement suffisant.
  L'autre idée avancée par les responsables de l'Agglo est qu'il faut développer le réseaux de transports collectifs.
  Il y a évidemment nécessité mais à aucun moment il n'est envisagé de mettre en place la gratuité d'un tel service.
  Cette gratuité permettrait sans aucun doute de développer la fréquentation des transports collectifs et en conséquence de réduire l'utilisation de la voiture individuelle.
  Mais cette solution n'est pas à l'ordre du jour. Elle coûterait trop cher m'a t'on répondu.
  Un moyen de financer cette mesure serait de taxer les entreprises, en particulier les plus grosses car c'est bien pour se rendre au travail qu'on utilise le plus sa voiture.

lundi 19 novembre 2018

QUI SEME LA MISERE RECOLTE LA COLERE

   Comme partout dans le pays, des milliers de gilets jaunes ont manifesté samedi 17 novembre 2018 en Bretagne pour protester contre la hausse des carburants et la multiplication des taxes en organisant des opérations escargots et des blocages de plusieurs zones commerciales.
   Le rejet de la politique de Macron, serviteur zélé des riches s'est exprimé largement lors de ces rassemblements composées en majorité de petites gens, salariés, retraités ou chômeurs.
   Si c'est bien la hausse du prix du gas-oil qui a été le facteur déclenchant, c'est bien un ras le bol général des difficultés pour vivre, des fins de mois difficiles et des salaires insuffisants qui s'est fait entendre.
   C'est pourquoi, la seule façon de lutter contre la vie chère, c'est de revendiquer, l'augmentation des salaires, des pensions et des allocations et imposer leur alignement sur le coût de la vie.
   Ces revendications doivent devenir celles de tous les travailleurs, pas seulement contre Macron mais aussi contre tous les capitalistes qui lui dictent sa politique.