mardi 30 avril 2019

UN ENFUMAGE APPELE "GRAND DEBAT"

  Le gouvernement a commencé la "restitution" du grand débat national. Des logiciels auraient analysé 2 millions de contributions et 630 000 pages de doléances. Il en ressort qu'il faudrait selon le premier ministre baisser les dépenses publiques, les aides au logement notamment. Quel baratin !
  Il ne ressortira rien de favorable aux classes populaires. Depuis le début, ce grand débat était destiné à mettre fin au mouvement des gilets jaunes, à noyer la contestation sociale.
  Les maires de Bretagne qui ont participé à Saint Brieuc aux premières assises où Macron s'est invité, début avril, ont vu que le grand débat n'était que du blabla présidentiel.
  Derrière cet exercice de communication se cachent de nouvelles attaques contre la population laborieuse. Les retraites sont menacées, tant sur l'âge de départ que sur le montant des pensions.
Les tarifs d'EDF augmenteront de 6% l'été prochain, soit 100 euros de plus par an pour une famille qui se chauffe à l'électricité.
  Les gilets jaunes se sont révoltés parce qu'ils ne pouvaient plus joindre les 2 bouts.
  Pour préserver les conditions de vie et les conditions d'existence du monde du travail, il faudra imposer l'augmentation des salaires, des pensions et des allocations et les indexer sur le coût de la vie et les prix.
  Satisfaire ces revendications sociales ne peut s'envisager que si l'on fait payer le grand patronat et les actionnaires.
  Ce n'est pas du grand débat que cela viendra.

Tribune de Martial COLLET paru dans la gazette de Ploufragan de mai 2019.