dimanche 9 février 2025

RAPPORT EN EAU TROUBLE : LA GESTION DE L'EAU SUR L'AGGLOMERATION BRIOCHINE EN 2023

    Comme chaque année, les services de l'agglomération briochine mettent à disposition des élus municipaux un rapport sur le prix et la qualité des services  l'eau et de l'assainissement. Le rapport de 2023 a été présenté lors du conseil municipal du 4 février 2025.

   Je suis intervenu sur cette question :

   " En consultant le rapport sur l'eau, on constate que 6 secteurs sur 9 que compte l'agglomération briochine sont en DSP ou délégation de service public. Pour parler plus clairement, ils sont gérés par les grands groupes privés du secteur. Cela veut dire que la moitié de la population de l'agglomération dépend de la Saur, de Véolia ou Suez pour la distribution de l'eau potable.

   Pas étonnant que le prix du M3 d'eau soit plus cher que la moyenne nationale !

   Cette situation est d'autant plus critiquable que les responsables de l'agglo, à l'époque où ils on choisi de mettre en place un service unique de l'eau avec harmonisation des tarifs, ont présenté cela comme un progrès pour la population. Certains parlaient d'un grand service public de l'eau. Pour les habitants de Ploufragan et Saint brieuc, le doublement des factures n'est certainement pas un progrès.

   De service public, il n'y en a pas eu. Les décisions de l'agglo ont permis aux multinationales de l'eau de faire beaucoup de profit sur le dos des usagers des 33 communes concernées.

   L'eau est un bien commun qui devrait échapper au marché capitaliste. Il devrait être placé sous le contrôle de la population.

  La gestion de l'eau dans l'agglomération briochine est à l'opposé de cela."

SOLIDARITE AVEC MAYOTTE

 Lors du conseil municipal du 4 février 2025, une subvention de 2000€ a été proposé au vote. J'ai voté cette aide exceptionnelle après avoir déclaré :

   "Je suis d'accord pour voter cette subvention de 2000€ en faveur des populations de Mayotte durement touchées par le cyclone Chido.

   Malheureusement il en faudrait beaucoup d'autres pour une amélioration de la situation car la situation est catastrophique pour une grande partie de la population. Elle l'était bien avant le passage du cyclone car l'Etat français a laissé ce département dans un sous développement colonial.

  Et aujourd'hui, ce n'est pas en désignant les autres habitants des Comores comme étant responsables de tous les maux, comme le font de trop nombreux politiciens de l'Ile et ici en France, que les problèmes seront réglés.

  Désigner les réfugiés et les immigrés, en faire les boucs émissaires du sous développement chronique arrangent bien certains responsables de l'Etat mais cela ne permet pas de répondre aux besoins de la population en matière d'eau, de nourriture et de logements.

  Le racisme est un poison qui gangrène toute la société. Il favorise la division et accentue la pourriture de cette société."