mardi 17 avril 2012

INTERCOMMUNALITE : LA CULTURE A HAUT DEBIT ?

   Lors du dernier conseil municipal du 10 avril, Le projet "Culture" de l'agglomération briochine nous a été présenté. Il s'agirait de mettre en réseau informatique les différentes bibliothèques situées sur chaque commune et   permettre aux usagers d'être au courant des livres que chaque bibliothèque communale possède.
   Ce projet a un coût important et l'intérêt n'est pas démontré.
   Je suis intervenu pour dénoncer une fois encore la précipitation de l'Agglo sur ce projet comme sur beaucoup d'autres qui nous ont été présenté par le passé.
   Ce projet doit être bouclé pour la fin du mois de juin et la consultation des conseillers municipaux n'est que de pure forme.
  Sur le fond, j'ai demandé quel était l'avis du personnel de la bibliothèque de Ploufragan et rappelé que le problème essentiel, tout en précisant que je n'avais rien contre l'informatique, était plutôt celui de la fréquentation des bibliothèques et celui de la lecture en général. De plus en plus de jeunes ne savent pas lire correctement et la question qu'il faut se poser, c'est quels sont les moyens mis en oeuvre pour palier à ces carences. L'urgence ne me semble pas, pour une question de mode, à créer un nouveau machin, une usine à gaz nommée projet culturel, qui ne servira pas forcement à grand monde.
   Le conseil municipal de Ploufragan a décidé de s'adresser par courrier à l'Agglo pour dire que sur ce projet culturel, la copie était à revoir. Je me suis associé à cette démarche.

jeudi 5 avril 2012

BUDGET MUNICIPAL 2012

   J'ai voté la subvention d'1 millions d'euros pour le CCAS (centre communal de l'action sociale) parce que cela servira directement à la population. J'ai aussi approuvé le maintien des taux communaux des impôts locaux pour l'année 2012, mais je me suis abstenu sur le budget général en rappelant que "la crise économique et sociale était toujours bien présente et que l'augmentation du chômage aggravait les inégalités, rendant la vie plus difficile pour la population laborieuse. Dans ce contexte, la commune devait prendre en compte ces nouvelles situations et d'y répondre dans la mesures de ses moyens et de ses possibilités. Ca irait beaucoup mieux, s'il n'y avait pas le gel des dotations de l'Etat. Le manque à gagner pour la commune est estimé à plusieurs centaines de milliers d'euros. On imagine ce que la commune pourrait faire avec cette somme, en particulier pour la question du logement social. Certes, la question du logement devrait être une priorité pour l'Etat, mais il ne le fait pas alors que les besoins sont énormes. Dans la commune, il y avait 749 logements sociaux recensés en 2011, soit 6 de plus qu'en 2010. C'est très peu, compte tenu de l'augmentation de la population sur la commune.
   J'espère que l'année 2012 sera l'année où la barre des 20% de logements sociaux sera atteint, voire dépassé, compte tenu des projets de constructions prévus.
   Sur les grands postes du budget, je pense qu'ils iront dans le sens d'une amélioration de la vie quotidienne des habitants de la commune, en particulier les plus pauvres et j'espère que cela servira également à améliorer les conditions de vie et de travail des salariés de la commune qui font fonctionner les services publics.
   N'appartenant pas à la majorité de gestion, je m'abstiendrai sur ce budget 2012."

CREATION D'UNE SOCIETE PUBLIQUE LOCALE : NE PAS METTRE LA CHARRUE AVANT LES BOEUFS

   Ce dossier a été présenté lors du dernier conseil municipal du 30 mars dernier. Cette société publique locale, sous la tutelle de l'Agglomération briochine, vise à intervenir sur des grands projets d'aménagement. Je me suis abstenu en déclarant mes doutes sur la création de ce type de société, d'autant que parmi les grands dossiers d'aménagements locaux figurait le réaménagement des locaux de Chaffoteaux et Maury, alors que les locaux ne sont pas vendus, ni à l'Agglomération briochine, ni à qui que ce soit.
   N'est ce pas mettre la charrue avant les boeufs ? En période ce crise, l'argent public doit servir à satisfaire les besoins publics. Ce n'est pas le rôle des collectivités publiques de se substituer aux entreprises privées et de les subventionner de manière indirecte, comme il est proposé pour le site Chaffoteaux.