vendredi 28 octobre 2016

IMPOTS LOCAUX : AU PROFIT DE QUI ?

   En automne, il n'y a pas que les feuilles des arbres qui tombent, c'est aussi la période des impôts locaux. Taxes d'habitation, impôts fonciers, etc... arrivent dans les boites aux lettres.
   Depuis des années ces impôts ne cessent d'augmenter. Certes à Ploufragan, la part communale de ces impôts est bloquée depuis plusieurs années, mais ce n'est pas le cas pour les autres collectivités (Agglomération briochine, Conseil départemental). Chacun y va de son augmentation.
   On nous explique que les hausses sont inévitables car l'Etat se désengage de plus en plus et réduit d'une façon drastique ses dotations aux différentes collectivités.
   C'est incontestablement vrai mais ceux qui se contentent de dire cela ne vont pas au bout du raisonnement.
   En effet, si l'Etat a choisi de diminuer ses subventions aux collectivités, c'est pour financer les entreprises et le patronat. Ainsi depuis le début du quinquénnat de Hollande, les baisses d'impôts avec le CICE (crédit impôt compétitivité emplois) et les mesures du pacte de responsabilité censées créer des emplois et faire baisser le chômage ont coûté plusieurs dizaines de milliards d'euros.
  Le patronat a encaissé, les profits n'ont jamais été aussi élevés, les actionnaires sont de plus en plus riches...Et les chômeurs toujours aussi nombreux.
   Au final, si les impôts locaux augmentent, c'est aussi parce qu'ils font vase communiquant avec les caisses patronales.

Ce texte est celui paru dans la gazette de Ploufragan de novembre 2016.

mardi 11 octobre 2016

CHAFFOTEAUX : DES PATRONS REVANCHARDS !

  Le groupe Merloni, patron de Chaffoteaux vient encore de faire parler de lui.
  Plus cynique, tu meurs !
  Lors d'une séance du conseil des Prud'hommes de SAINT BRIEUC, les avocat du groupe richissime ont réclamé près de 300 000€ à 370 ex-salariés.
  Plusieurs centaines d'anciens salariés avaient obtenu la condamnation de l'entreprise pour les avoir exposés à l'amiante au travail et avait reçu au titre du préjudice d'anxiété une indemnité de 8000€ entre 2010 et 2014.
  Du coup, les 370 en question ont voulu également porter plainte pour faire valoir leurs droits. Mais comme les délais de prescription sont passés de 30 à 5 ans, après juin 2014, il n'était plus possible d'avoir recours aux prud'hommes. Ils ont donc décidé de renoncer à la procédure.
  Mais Merloni et ses avocats ne renoncent à rien et veulent faire payer aux plaignants de sommes exorbitantes de frais de procédures. Ils ne manquent pas de culot...Après les avoir exploités, empoisonnés certains et mis la santé de tous en danger.
  Espérons que le tribunal des prud'hommes de SAINT BRIEUC rejettera les demandes folles des patrons.