lundi 14 février 2022

UNE PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE POUR LES EMPLOYES MUNICIPAUX

    Lors de la séance du 8 février 2022, le conseil municipal devait se prononcer sur la mise en place de nouveaux contrats "frais de santé" d'un côté, "prévoyance" de l'autre. D'après une loi de 2021, trop d'employés ne bénéficie pas d'une couverture sociale complémentaire. Il est donc prévu qu'en 2025, puis 2026, les mairies devront participer à hauteur de 20% pour chaque contrat de prévoyance souscrit et de 50% pour les frais de santé.

  Actuellement à Ploufragan, 156 employés communaux sur 260 à l'effectif adhèrent au contrat "mutuelle/frais de santé" proposé par la mairie. Celle finance 12€ sur chaque contrat.

  Le nouveau système verrait donc une plus grande participation de la mairie employeur.

  Voici ce que j'ai déclaré à ce propos :

   "Les questions de couverture sociale complémentaire ont de plus en plus d'importance pour nombre de salariés, vu le désengagement de l'Etat en matière de santé, vu le déremboursement par la Sécurité Sociale de nombreux soins et médicaments, vu les conséquences sur la santé du recul de l'âge de la retraite.

   Si un nouveau contrat mutuelle/frais de santé et prévoyance est proposé aux employés communaux, il faudra qu'ils y trouvent de l'intérêt avec une meilleures prise en compte des soins et des garanties de meilleurs couvertures sociales, avec des tarifs inférieurs, ce qui devrait être possible avec une plus grande participation de l'employeur. Il faudra que les employés communaux puissent conserver le droit d'adhérer ou non à ce nouveau contrat.

  Les travailleurs précaires, les contractuels de plus en plus nombreux dans la fonction publique devront également pouvoir bénéficier de ces nouveaux contrats.

  Mais il faudra rester vigilant sur l'évolution des tarifs de cotisations car, bien souvent les mutuelles qui fonctionnent comme n'importe quelle société d'assurance, proposent dans un premier temps des tarifs attractifs pour récupérer les "marchés" que représentent les contrats d'assurance complémentaire collectif, avant de relever régulièrement leurs tarifs, faisant payer très cher aux salariés, leurs services. Je l'ai vécu dans le secteur privé."