vendredi 15 octobre 2021

A PROPOS D'UNE MOTION DE SOUTIEN AUX COMMUNES DU LITTORAL CONFRONTEES AUX ALGUES VERTES

    Lors du conseil municipal du 12 octobre 2021, une motion de soutien aux communes du littoral confrontées à la pollution aux algues vertes a été soumise à l'assemblée municipale.

  J'ai voté cette motion en déclarant que je comprenais et partageais le ras-le-bol de certains maires du littoral livrés à eux mêmes pour gérer les algues vertes qui reviennent s'échouer sur les côtes chaque année.

  Ce serait à l'Etat et ses services d'intervenir, pas seulement auprès des agriculteurs et des éleveurs mais aussi des fabricants d'engrais, des trusts de la chimie qui imposent leurs produits au monde agricole, comme il faudrait dénoncer la responsabilité des grands groupes de la distribution, de l'agro alimentaire qui tirent les prix agricoles au maximum vers le bas et ceux des banques et autres organismes financiers qui étranglent nombre d'agriculteurs. Tous ces groupes capitalistes et financiers ont une responsabilité dans la persistance de la pollution aux algues vertes. Mais l'Etat se garde bien de leur imposer quoi que ce soit. Il laisse les communes se débrouiller comme elles peuvent. C'est le règne du chacun pour soit qui domine à l'image du fonctionnement de ce système capitaliste.

  Une motion ne peut suffire à éradiquer la pollution mais encore faut-il mettre en cause les responsabilités de chacun. 

PAS D'ACCORD POUR FINANCER L'ECOLE PRIVEE

   La question du financement de l'école privée St Anne revient chaque année. Ce qui est nouveau, c'est qu' avec la loi Macron, tous les enfants de 3 ans sont pris en compte dans le calcul de la subvention communale à l'école privée.

  La subvention communale est donc conséquente : 139 611 euros pour 328 élèves.

  J'ai voté contre cette subvention en rappelant mon attachement à l'école publique qui souffre de manque de  moyens chroniques depuis des années. C'est le résultat de la politique de tous les gouvernements qui se sont succédés depuis des années.

  Si l'Etat consacrait plus de moyen à l'école, elle fonctionnerait mieux et cela donnerait peut-être envie aux parents qui choisissent le privée de revenir vers l'école publique.

  La loi Macron favorise l'école privée, ce n'est pas une surprise,  c'est comme son gouvernement qui favorise tout ce qui est privé.

Le gouvernement s'était engagé a rembourser aux communes le supplément de frais occasionné par la scolarisation dès 3 ans. A l'heure actuelle, rien n'est venu du côté de l'Etat. Les communes doivent se débrouiller.

vendredi 1 octobre 2021

RENTRE 2021 : L'EPIDEMIE DE COVID EST TOUJOURS LA !

   Les vacances sont derrière nous depuis quelques semaines déjà. Pour bien des familles et des travailleurs, les difficultés sociales sont toujours plus nombreuses, aggravées par la persistance de la pandémie.

   L'augmentation des prix, en particulier ceux de l'énergie rogne sur le pouvoir d'achat et rend les fins de mois toujours plus difficiles. D'autant plus que les salaires n'augmentent pas.

   Présenter un pass sanitaire dans plusieurs secteurs économiques est obligatoire depuis le 30 août dernier sous peine d'être mis en congés obligatoires sans salaire. Ce sont des contraintes exercées contre les salariés qui ne peuvent ou ne veulent pas être vaccinés. Le vaccin est évidemment un progrès mais entre les mains des trusts pharmaceutiques, c'est devenu une machine à cash. Les actionnaires de ces groupes se sont enrichis honteusement durant la crise sanitaire. Pour ces groupe, la santé publique est secondaire. C'est d'abord les profits qui priment. Pas étonnant que leur attitude comme celle du gouvernement à leur service entraîne méfiance et dégoût.

  Le gouvernement parle de reprise économique. Pourtant, il y a autant de chômeurs qu'avant l'épidémie. Un jeune sur 5 est toujours sans emploi. La réforme de l'assurance chômage va aggraver la situation des travailleurs privés d'emploi.

  La rentrée scolaire s'est faite sans moyen supplémentaire alloué par l'Etat contrairement aux déclarations du ministre Blanquer. Pour lutter contre le covid, des purificateurs d'air et des détecteurs de CO2 ont été préconisés dans les classes, mais aux frais des collectivités publiques.

  Une colère confuse s'est exprimée durant l'été contre la gestion calamiteuse de l'épidémie.

   Le monde du travail doit aussi exprimer ses exigences.


Tribune parue dans la gazette de Ploufragan d'octobre 2021.