Un secteur de Ploufragan devrait entrer dans le dispositif expérimental "zéro chômeurs longue durée. Ce dispositif consiste à confier à des associations le soins de prendre contact avec les chômeurs de longue durée et créer quelques emplois dans les secteurs où il en manque.
Une subvention de 3000€ pour l'association Adaléa qui pilote ce projet était à l'ordre du jour du conseil municipal de janvier 2021.
Je me suis exprimé sur ce projet en rappelant que : "
Le programme présenté part peut-être de bonnes intentions mais lutter contre le chômage demanderait d'autres mesures. La première, c'est d'abord de préserver les emplois dans les services publics. Or, rien que ces derniers jours, autour de St Brieuc, on apprend par le biais des organisations syndicales qu'aux Impôts des dizaines de postes vont être supprimés, qu'au conseil départemental, c'est la même chose. Dans le secteur de l'éducation, c'est aussi des dizaines de postes d'auxiliaires de vie qui n'ont pas été reconduits.
Et parlons du secteur privé. La crise économique qui se superpose à la crise sanitaire a révélé que les grands groupes qui sont de grands employeurs, utilisent cette période pour licencier massivement. Le plus choquant, c'est le groupe Sanofi, pourtant engagé dans la course aux vaccins qui s'apprête à supprimer 400 emplois dans le secteur de la recherche. Mais tout le monde a bien compris que c'était la recherche du profit pour les actionnaires qui était à l'origine de cette décision et non la volonté de vaincre la maladie.
On nous dit qu'il y a des secteurs en tension où la main d'oeuvre manque. On nous parle du bâtiment. Peut-être ? Je voudrais dire que les secteurs de la santé et de l'éducation manquent cruellement de bras. Les personnels croulent sous la charge. Il faudrait y embaucher massivement.
Alors pour transformer toute la société en zone zéro chômeurs, il faudra imposer la répartition du travail entre tous sans perte de salaire. Cela veut dire prendre sur les profits.
Le programme "territoire zéro chômeurs" n'a pas cette ambition, c'est toute sa limite."
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