vendredi 8 juillet 2022

SALAIRES, PENSIONS, ALLOCATIONS DOIVENT AUGMENTER (Tribune parue dans la Gazette de Ploufragan été 2022)

   Les urnes sont maintenant rangées. Les élections législatives ont été marquées par une abstention record en particulier dans les milieux populaires. C'est un reflet du dégoût profond que le cirque électoral et la vie politicienne provoquent.

   Macron ne disposera pas d'une majorité à sa botte pour faire passer sa  politique antisociale dans la nouvelle assemblée nationale. Cela promet sans doute de belles prises de bec dans l'hémicycle, mais qu'est ce que cela changera pour les classes populaires ?

  Loin des empoignades parlementaires, la grandes bourgeoisie qui détient l'essentiel du pouvoir sur nos vie continuera de décider d'à peu près tout et le nouveau gouvernement obéira à ses ordres.

  Face à la hausse des prix, qui imposera au patronat de desserrer les cordons de la bourse ? Ni le parlement, ni le gouvernement !

  "Tout pour les actionnaires, rien pour les travailleurs ; Ras le bol !" Voilà ce que disaient les travailleurs de la plateforme Carrefour des Châtelets il y a quelques jours à l'occasion d'un mouvement de grève pour l'augmentation des salaires. Ils avaient raison.

  Face à la flambée des prix, les salaires, les pensions et les allocations doivent augmenter et être indexés sur l'inflation.

  Aucun groupe de députés même nombreux n'imposera au grand patronat, les augmentations de salaires massives qu'il faut pour vivre décemment.

Pour défendre nos conditions de vie, cela dépendra des luttes collectives futures. Et dès maintenant, les élections terminées, c'est de cela qu'il faut discuter. Il n'y a aucune raison de continuer à subir sans réagir.

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