mercredi 13 avril 2011

SUBVENTION POUR LES SINISTRES DU JAPON

   Lors de la séance du 12 avril 2011, le conseil municipal a été amené à voter une subvention de 2000€ au comité de la Croix-Rouge Française qui est en lien avec la Croix-Rouge Japonaise afin de venir en aide aux populations sinistrées après le séisme qui a touché le Japon le 11 mars 2011.

  J'ai voté cette subvention par solidarité avec les populations touchées par le Tsunami et la catastrophe nucléaire en précisant que "le gouvernement japonais était aux abonnés absents question solidarité avec sa population. Il a fallu attendre un mois avant que le premier ministre japonais ne se déplace sur la région la plus touchée. Par contre, sa solidarité que son gouvernement a été incapable d'apporter aux populations sinistrées, il l'a tout de suite affirmée, dès le lendemain de la catastrophe, aux banques en leur versant des aides financières équivalents à plusieurs milliards d'euros, alors qu'elles n'étaient nullement menacées.
  Cette décision est bien symbolique des priorités du gouvernement japonais."

lundi 4 avril 2011

ENVOLEES, LES PROMESSES DE L'AGGLOMERATION

   Il y a un an et demi, au moment de la lutte des travailleurs de Chaffoteaux, les représentants de l'Agglomération avaient dénoncé haut et fort, la décision scandaleuse du groupe Ariston de fermer l'usine de Ploufragan et de licencier 207 salariés. A l'époque, ils n'avaient pas de mots assez durs pour fustiger le mépris de actionnaires et leur soif de profits. Ils avaient même évoqué la possibilité de les traîner devant les tribunaux.
   Tout cela semble bien lointain.
   Lors de la séance du 31 mars 2011, la majorité de l'Agglomération vient de provisionner 1,8 millions d'euros pour racheter le site de Ploufragan. "Nous sommes en discussion avec le groupe Ariston" a déclaré le président socialiste de l'Agglo.
   Le temps des patrons voyous semble bel et bien oublié puisque l'Agglomération est prête à faire des affaires avec eux. De l'argent public pour les patrons licencieurs, c'est le mépris pour les licenciés et en particulier pour celles et ceux qui n'ont toujours pas de travail.