vendredi 30 octobre 2015

DES LISTES LUTTE OUVRIERE AUX ELECTIONS REGIONALES DES 6 et 13 DECEMBRE 2015

LUTTE OUVRIERE sera présente aux prochaines élections régionales. Les listes seront intitulées
LUTTE OUVRIERE-FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS.
La liste en Bretagne sera conduite par VALERIE HAMON, conductrice de train. Je conduirai la section départementale en Côtes d'Armor.


Tous ceux, dans le monde du travail, qui subissent la crise, le chômage, le travail précaire, les bas salaires et à qui le patronat toujours plus riche et le gouvernement soi-disant socialiste à son service, doivent se servir du bulletin de vote LUTTE OUVRIERE pour exprimer leur mécontentement.



Les réactions anti grévistes qu'ont exprimé les dirigeants du PS, ceux de la droite et du FN à propos des travailleurs d'Air France en lutte contre les 2900 licenciements annoncés, ont montré que tous ces politiciens étaient des adversaires des travailleurs.


Il n'est donc pas question pour les travailleurs conscients de leur apporter leur voix.

LE GOUVERNEMENT COMBAT...LES CHOMEURS MAIS PAS LE CHOMAGE

   Alors que le nombre de chômeurs a augmenté de 20 000 en août, portant à 5.7 millions le nombre de travailleurs privés d'emploi, et qu'aucune mesure d'urgence visant à stopper cette catastrophe sociale n'a été prise, le gouvernement a décidé de s'en prendre aux chômeurs et de les sanctionner.
   Il vient d'instaurer un nouveau système accentuant les contrôles dans 3 régions avant de le généraliser à l'ensemble du pays. Pourtant les contrôles existent déjà. Mais là, le gouvernement veut frapper fort, espérant ainsi en radier le plus grand nombre possible.
   Pendant ce temps, le grand patronat, qui fabrique de nouveaux chômeurs tous les jours, continue de recevoir des aides et des subventions de la part du gouvernement sans le moindre contrôle de ce qu'il fait de cet argent, à l'instar du CICE, le crédit d'impôt compétitivité emploi. Le patronat se contente d'empocher l'argent (plusieurs dizaines de milliards d'euros depuis sa création), mais ne créer pas d'emplois.
   Les chômeurs, dont beaucoup sont victimes de licenciement, vont être de nouveau montrés du doigt comme étant des fraudeurs et, par la même occasion, le gouvernement va chercher à accréditer l'idée qu'ils ne veulent pas travailler.
   Pour permettre à tous d'avoir un emploi, il faudrait d'abord commencer par interdire les licenciements et imposer une répartition du travail sans perte de salaire.
   Quant aux contrôles, ce n'est pas en direction des chômeurs qu'il faut les faire mais des patrons, ceux que l'Etat arrose d'argent public sans compter.

   (Ce texte a été publié dans la gazette de Ploufragan de novembre 2015)

PS : Ce texte est paru avant la connaissance des chiffres du chômage de septembre 2015 qui font apparaître une légère baisse de 23 800. Cette baisse concerne les jeunes. Le chômage de longue durée continue d'augmenter comme celui concernant les plus de 50 ans. On est donc loin du retournement de tendance évoquée par la ministre du Travail. La persistance de cette situation catastrophique accroît la misère dans bien des familles et dans bien des quartiers populaires.

jeudi 22 octobre 2015

A PROPOS DE LA TAXE SUR LES ORDURES MENAGERES

   La gestion de la collecte et du traitement des ordures ménagères relève de la communauté d'agglomérations briochine. Elle est financée par le biais de la taxe sur les ordures qui est prélevée en même temps que la taxe foncière. Le montant de cette taxe est calculée en fonction de la valeur locative du logement (la surface habitable et les terrains entrant en compte). Ce sont les ménages qui financent à plus de 75% cette taxe, les entreprises très peu.
  La municipalité de Ploufragan avait obtenu de l'Agglo au moment de la mise en place de la gestion de l'eau par cette même Agglo, il y a 2 ans, qu'une étude sur un système de redevance des déchets, moins onéreux pour la population et tenant compte du nombre d'individus par famille soit mis à l'étude.
  C'est cette étude qui a été présentée lors du conseil municipal du 13 octobre 2015.
  Cette étude menée par le cabinet calia conseil pour un coût de 22 000€ n'était pas très éclairante. Elle mettait en parallèle la taxe sur les ordures et la mise en place d'une nouvelle redevance sur les ordures sans faire ressortir un gain réel pour la population dans le cas de la mise en place d'une redevance à la place de la taxe sur les ordures ménagères.
  Je suis intervenu à ce propos en déclarant que taxe ou redevance sur les ordures ménagères, c'est toujours aux consommateurs de payer et ce n'est pas normal car ce qui remplit les poubelles, ce sont en grande partie les emballages qu'imposent les grands groupes de l'agroalimentaire et de la grande distribution qui multiplient le packaging inutile mais bien réels. Or, ces groupes échappent au financement de ce qu'ils provoquent. Ils font payer la population et laissent les collectivités se débrouiller pour traiter leurs déchets. Ce fonctionnement est à l'image du fonctionnement général de toute la société, complètement fou.
  Faire payer les grands groupes pour ce qu'ils provoquent nécessiteraient d'autres politiques que celles qui sont menées, car droite ou gauche aux affaires sont complètement au service du grand capital.

jeudi 15 octobre 2015

ARGENT PUBLIC POUR L'ECOLE PUBLIQUE

  Lors du conseil municipal du 13 octobre 2015, la subvention pour l'école privée confessionnelle sainte-anne figurait à l'ordre du jour.
  La subvention est en augmentation par rapport à l'an passé car il y a plus d'enfants scolarisés dans cette école. Or l'augmentation des effectifs dans le privé correspond à la fermeture d'une classe à l'école publique Anne Franck.
  Par ailleurs, la municipalité va au delà des ses obligations réglementaires en finançant les grandes sections maternelles. C'est donc 18 000€ que l'école st-anne va obtenir. Elle dispose ainsi de moyens supplémentaires.
  J'ai rappelé mon opposition de principe au financement des écoles privées avec l'argent public. L'école publique accueille tous les enfants sans discrimination. Ce sont les décisions de fermetures de classes dans les écoles publiques par le ministère de l'éducation qui contraignent les parents à inscrire leurs enfants à l'école privée.
  Si l"école publique disposait de moyens suffisants, les parents qui choisissent l'école privée feraient peut être un choix différents et enverraient leurs enfants dans le public.
  Au total, le montent de la subvention à l'école st-anne pour l'année 2015-2016 s'élève à 99 175€