lundi 31 décembre 2012

SOLIDARITE AVEC LES SALARIES DE L'EHPAD

   Le personnel du foyer logement pour les personnes agées de Ploufragan est en grève depuis le 21 décembre 2012.
   Il proteste contre une nouvelle organisation du travail qui doit entrer en application le 1er janvier 2013. Ce nouveau planning de travail entraînerait la perte de 15 jours de congés sur une année. En effet, il est prévu que la journée de travail passe de 7h30 à 7h et la demi heure perdue chaque jour serait compensée par 15 jours de travail supplémentaire sur un an.
   Cela veut dire aussi des repos hebdomadaires raccourcis pour les salariés de l'Ehpad.
   Les salariés considèrent que les nouveaux horaires entraîneront non seulement la dégradation de leurs conditions de travail mais également une qualité moindre des services rendus aux résidents.
   Je suis solidaire de leur combat. J'ai été soutenir les grévistes sur les piquets de grève.
   Les salariés de l'Ehpad n'ont pas à faire les frais de la nouvelle convention de l'Agence régionale de santé (ARS) et le Conseil général. Les salariés de l'Ehpad n'ont pas à subir les conséquences de réduction budgétaire.

mardi 18 décembre 2012

A PROPOS DU RESEAU INTERCOMMUNAL INFORMATIQUE DES BIBLIOTHEQUES

   Le dernier conseil municipal de décembre devait se prononcer sur le lancement du réseau intercommunal informatique des bibliothèques de l'agglomération briochine.
   Ce sujet avait déjà été débattu il y a plusieurs mois. J'avais déjà exprimé mes doutes sur le bien fondé d'un tel projet car contrairement à ce que disent ses promoteurs, ce réseau ne permettra sans doute pas de reconquérir les publics qui ont désertés les bibliothèques, en particulier la fraction des 15-35 ans.
   La baisse de fréquentation des bibliothèques comme le recul de la lecture ne sont pas propres à la région mais c'est un phénomène général, constaté sur tout le territoire. La dégradation de l'enseignement y est pour beaucoup. Les coupes dans les budgets et le non remplacement des professeurs  ont contribué à une dégradation générale dans les écoles.
  Quant à prétendre que ces réseaux informatiques permettront à un plus grand nombre d'accéder à la culture, c'est réduire la culture à bien peu de choses.
  Ce projet a déjà permis à plusieurs cabinets conseils de se goinfrer avec l'argent public. Le budget d'investissement de l'ordre de 550 000 € prévu pour le lancement de ce programme en satisfera d'autres. Quant à la population, elle verra les impôts locaux augmenter sérieusement en 2013, rendant pour les familles les plus pauvres la vie encore plus difficile.
   J'ai donc voté contre ce projet dont l'utilité ne saute pas aux yeux, c'est le moins que l'on puisse dire.

PAS D'ACCORD AVEC LE TRAVAIL DU DIMANCHE

   Lors de la séance du 11 décembre 2012 du conseil municipal, il était demandé  d'autoriser plusieurs salariés d'Hoffman Group, (entreprises spécialisées dans la rénovation des machines du traitement des ordures) à travailler le dimanche au SMETTRAL de Ploufragan. La demande portait sur tous les dimanches concernant les 3 mois de travaux, à compter du 25 novembre 2012 jusqu'au 28 février 2013. Il était dit dans la note de présentation que le travail du dimanche se faisait sur la base du volontariat.
   Je suis intervenu pour dénoncer cette demande qui d'une part était présentée avec 3 semaines de retard et qui d'autre part manquait beaucoup de précisions : Combien de salariés concernés ? Nature des travaux à effectuer ? Etc... J'ai également dit ce que je pensais du soi-disant volontariat dans une période où les patrons utilisent souvent le chantage à l'emploi pour faire pression sur les salariés pour remettre en cause les droits au repos du week-end car dans le cas du SMETTRAL, il ne s'agit pas d'un service public nécessitant un fonctionnement 7 jours sur 7.
   Le maire avait peu de chose à répondre. J'ai donc voté contre cette demande.

   Quelques précisions ont été apportées quelques jours après le conseil municipal concernant ces travaux.
L'usine du SMETTRAL qui traite les ordures ménagères est en fait à l'arrêt pour le temps que dureront les travaux de réfection. Il n'y avait donc aucune urgence à faire travailler les salariés le dimanche...