mercredi 26 août 2015

RENTREE SCOLAIRE : MOINS DE MOYENS POUR LES ELEVES EN DIFFICULTES

   En juin dernier, les services de l'Education Nationale ont pris la décision de supprimer un poste de RAZED à Ploufragan. Les "Rased" interviennent pour aider les enfants en difficulté scolaire. Il y a quelques années, c'est un autre poste qui avait été supprimé, ce qui fait que pour la rentrée 2015, il ne restera qu'un poste de psychologue scolaire pour assurer l'aide nécessaire.
   Faire des économies sur le dos des populations les plus pauvres, le gouvernement sait faire alors qu'il ne regarde pas à la dépenses pour aider le patronat.
   En juillet, le Préfet est venu signer le contrat de ville à Ploufragan pour le quartier de l'iroise. Ce contrat prévoit de développer "le vivre ensemble et l'épanouissement dans les quartiers" avec un des objectifs prioritaires de donner plus de moyens à l'Education nationale présente dans ces quartiers.
   Ce sont les objectifs sur le papier.
   La réalité est en totale contradiction avec ces objectifs. La suppression d'un poste de RAZED le démontre. C'est totalement inacceptable !

LA DEREGLEMENTATION DU TRAVAIL NE CREERA PAS D'EMPLOI

   C'est durant l'été, à la veille du 14 juillet, en pleine crise grecque, que le gouvernement soi-disant socialiste a fait adopter à l'aide du 49-3, sans débat, une série de mesures anti-ouvrières, connue sous le nom de loi Macron.
   Au nom du "maintien de l'emploi", la loi Macron fait en réalité revenir en arrière la condition des salariés. Les licenciements seront facilités, le nombre de dimanches travaillés augmentera mais la compensation salariale éventuelle sera soumise au bon vouloir de l'employeur. L'action des tribunaux des Prud'hommes sera affaiblie ; le droit pénal du travail sera supprimé, les patrons ne pouvant plus être condamnés pour faute inexcusable, ils se contenteront de payer des amendes, s'ils paient ? Et le contrat de travail ne sera plus règlementé par le Code du travail, annulant ainsi une mesure législative vieille de 200 ans.
   Le gouvernement a cédé une nouvelle fois aux exigences du patronat.
   Après le crédit d'impôt et le pacte de responsabilité sensés créer des emplois, avec la loi Macron, c'est tout bon pour les patrons.
   Mais pour la majorité de la population, c'est toujours plus d'austérité, toujours plus de chômage et un fossé des inégalités qui ne cesse de se creuser avec la persistance de la crise économique.
   Plus que jamais, face à l'arrogance et au mépris affichés contre les classes populaires, les travailleurs vont devoir se défendre et imposer leurs exigences vitales.
   C'est tout ce que je souhaite pour la rentrée 2015.

(Tribune publiée dans la gazette de Ploufragan datée de septembre 2015)