mercredi 12 juin 2013

MODALITES ELECTORALES AU PROCHAIN CONSEIL D'AGGLOMERATION

   En vue des prochaines élections municipales de mars 2014, le conseil municipal devait se prononcer sur la composition de la représentation de la commune au prochain conseil communautaire. Pour Ploufragan, ce sera 6 conseillers. La nouveauté réside dans le fait  que les prochains conseillers communautaires seront désignés sur les listes municipales et soumis au vote de toute la population.
   C'est nouveau et cela changera un peu par rapport à ce qui se fait aujourd'hui où les conseillers communautaires sont désignés et non élus directement par la population.
   je me suis abstenu sur cette question lors du conseil municipal du 11 juin 2013 parce que les petites communes seront les grandes perdantes de ce nouveau système électoral. elles auront moins de représentants alors que les conseils d'agglomération prennent de plus en plus de poids, de compétences et de décisions impliquant la vie de toute la population. Et il n'est pas certain que la désignation sera plus démocratique. En effet, quel contrôle sera possible sur ces élus de la part de la population une fois qu'ils seront en place ?
   Rien dans la nouvelle loi n' est prévu concernant  la question du cumul des mandats ou "la transparence des élus".
   Cette nouvelle mouture électorale est une évolution par rapport à maintenant mais on ne peut pas la qualifier de progrès.
   En matière électorale, seule la proportionnelle intégrale permettrait une véritable représentation démocratique où tous les courants d'idée seraient représentés en fonction de leur poids électoral. Quant au contrôle de la population sur les élus cela passera par la révocabilité à tout moment de ceux qui ne font pas l'affaire...Mais cela reste à imposer.

vendredi 7 juin 2013

FERMETURE DEFINITIVE DE CHAFFOTEAUX : NOUVEAUX MAUVAIS COUPS CONTRE L'EMPLOI

   C'est en partie par la presse que les derniers salariés du bureau d'étude de Chaffoteaux à Ploufragan ont appris que le groupe Merloni avait décidé de fermer définitivement leur bureau d'étude.
   En sursis depuis l'arrêt de la production sur le site des Châtelets à Ploufragan, les salariés ne pensaient pas la fin arriver si vite, d'autant moins que les locaux les employant sont toujours à vendre.
   La direction générale justifie cette dernière restructuration au nom de la compétitivité. Pourtant le groupe Merloni qui exploite près de 7000 salariés dans le monde ne connaît pas de difficulté particulière. Des bénéfices ont encore été réalisés en 2012, ce qui a valu aux salariés une petite prime de participation. Et puis ce groupe prédateur toujours à la recherche de profits rapides n'a pas hésité à faire requalifier ses locaux de Ploufragan en entrepôts, réussissant par ce biais à économiser 117 000 euros d'impôts locaux. Par ailleurs, il bénéficiait de la part du gouvernement de crédits à la recherche dont le montant permettait selon les délégués du personnel du site de payer la moitié des salaires de la trentaine d'employés de Ploufragan.
   Rien ne justifie donc la fermeture définitive des bureaux d'étude.
   Les salariés restant ont décidé de tout faire pour s'opposer à ce plan. Il ont mille fois raison.