dimanche 15 octobre 2023

LE CHOMAGE N'EST PAS PRES DE DISPARAITRE

   Le programme " territoires zéro chômeurs" se met en place petit à petit sur l'agglomération briochine et à Ploufragan.

   Un point d'étape a été fait lors du conseil municipal du 10 octobre 2023.

   J'ai profité de la discussion générale pour évoquer la situation de 2 entreprises installées dans les anciens locaux de l'usine Chaffoteaux er présentées comme des "success story", symbole du renouveau de la friche industrielle laissée après la fermeture en 2009 de l'usine de production de chaudières à gaz.

   Eloft a fermé ses portes au début de l'été, 3 ans après son installation laissant sur le carreau 170 salariés.

Klap masques, également installée dans les locaux Chaffoteaux est à l'arrêt. La production de masques est à l'arrêt depuis un mois, ce qui laisse craindre une fin prochaine, comme pour Eloft.

  Si je parle de ces entreprises, c'elles ont bénéficié de nombreuses subventions et aides publiques pour s'installer. Ces aides n'ont pas bénéficié aux travailleurs. Les licenciés d'Eloft sont partis avec des indemnités de licenciement dérisoires.

Or, j'entends que certains responsables de l'Agglo seraient prêts à remettre la mains à la poche pour aider des entreprises qui s'installeraient dans les locaux de nouveau vides.

De qui se moque-t'on ? Je ne suis pas d'accord avec cette politique. Aider les entreprises ne fait pas baisser le chômage. Il faut au contraire contrôler l'utilisation de cet argent public et le réserver pour tous les services publics qui en manque. Et ne pas permettre à des aigrefins de s'enrichir de cette façon.

NON AU FINANCEMENT DE L'ECOLE PRIVEE

   Lors du conseil municipal du 10 octobre 2023, la question du financement de l'école privée st Anne figurait à l'ordre du jour.

  J'ai voté contre la subvention municipale en déclarant :"

  L'école publique manque de moyens. Elle manque de moyens humains et financiers. Elle manque de professeurs et de personnels d'encadrement en tout genre.

  L'Etat préfère consacrer des milliards dans les budgets militaires plutôt que dans l'éducation. Tout le monde sait que ce sont les premières années de scolarisation qui permettent l'apprentissage et l'acquisition des savoirs fondamentaux. Selon de nombreux spécialistes, il faudrait un professeur pour 8 élèves en cours élémentaires et primaires.

  On est loin du compte. Beaucoup de classes fleurtent plutôt avec 30 élèves. Comment dans ces conditions bien prendre en charge tous les élèves, en particulier ceux qui connaissent des difficultés ?

  La question est posée ? C'est pourquoi, je pense que tous les moyens devraient être accordés à l'école publique. Il y a urgence, c'est une question de priorité. Donc je voterai contre la participation financière de la commune à l'école privée st Anne."

 

lundi 2 octobre 2023

UNE RENTREE PLEINE DE MENACES

 L'été et les vacances sont derrière nous mais la rentrée n'a pas effacé toutes les menaces qui se sont accumulées au dessus de nos têtes. Parfois, on a l'impression de vivre des cauchemars à répétition. L'inflation, la situation catastrophique dans les hôpitaux, le dérèglement climatique et les menaces de guerre perdurent. Face à cela, le gouvernement, non content d'avoir volé aux travailleurs 2 années de retraite, s'apprête à nous imposer de nouveaux reculs sociaux. Il se prépare à tailler dans les dépenses dites sociales comme le RSA, les indemnités chômage et la Sécurité sociale.

Mais pourquoi la population laborieuse devrait-elle accepter que les malades paient 50 centimes de plus sur chaque boîte de médicaments, que les arrêts maladie soient traqués et les chômeurs moins indemnisés pour que les banquiers, les industriels de la pharmacie, ceux de l'énergie et de l'armement continuent à se gaver ?

Le gouvernement parle d'économies nécessaires. En réalité, cela ne concerne que les classes populaires.

Il n'y a pas de raison d'accepter la réduction des soins, ni d'accepter de se serrer la ceinture parce que les salaires ne suivent pas la hausse des prix.

La régression sociale n'est pas une fatalité. Elle est la conséquence d'un système pourri que Macron a choisi de servir. Sa politique est de faire payer les travailleurs pendant que les rois de l'économie se frottent les mains et enregistrent des profits records.

Si nous ne voulons pas continuer à subir cet ordre économique injuste, il est urgent de le contester.


texte paru dans la gazette de Ploufragan d'octobre 2023