samedi 16 février 2013

Retour sur le conseil municipal du 12 février 2013

  Un mois avant le vote du nouveau budget de la commune, peu de dossiers importants ont été présentés lors du dernier conseil municipal. Mais la présentation des logements sociaux qui vont voir le jour prochainement sur la commune a été l'occasion pour la droite d'afficher une fois de plus son mépris pour les pauvres et la population qui vit en HLM. Elle voulait qu'une "clause de bonne conduite" soit demandée aux futurs locataires de ces logements neufs qui bien sûr ne savent pas "se tenir". En gros que les futurs locataires s'engagent à ne pas détériorer ces logements "un peu trop beaux" pour eux et à les respecter. La droite a également regretté que tous ces  logements soient loués et qu'aucun ne puisse être acheté. En résumé, pour la droite, vivre dans des cages à lapins sans grand confort suffit aux locataires des HLM.
   Cette bêtise réactionnaire s'est encore affirmée lorsque la question de l'ouverture des écoles a été abordée à l'occasion de la journée de grève du 12 février contre le projet Peillon qui prévoit de rallonger la semaine avec . La droite se demandait ce que faisait le personnel communal non enseignant affecté aux écoles lorsque celles-ci étaient fermées du fait de la grève. Derrière cette question pointait l'idée que les grèves coûtent cher à la commune car il n'y a pas d'accueil péri-scolaire lorsque les écoles sont fermées les jours de grève.

   A propos de l'application de la loi Peillon, le maire a déclaré qu'elle ne s'appliquerait pas à la rentrée 2013 dans les écoles de Ploufragan. Il veut prendre l'avis de tous ceux qui seront concernés, les enseignants, les parents d'élèves et les services concernés avant de décider. Le gouvernement socialiste laisse de toute façon la possibilité d'appliquer cette réforme à la rentrée 2014 pour les communes qui le décideront.
  Les enseignants mobilisés le 12 février avaient parfaitement raison de souligner qu'au delà de la question des rythmes scolaires, c'est la question des moyens accordés à l'Education nationale qui est posée.