jeudi 19 novembre 2015

LUTTE OUVRIERE à VOTRE RENCONTRE

  SAMEDI 21 NOVEMBRE 2015,      Place du marché à PLOUFRAGAN


   Les militants de LUTTE OUVRIERE viendront à votre rencontre pour discuter de leurs idées et de leur programme pour les élections régionales du 6 décembre 2015.
   De 10H à Midi.







                          MERCREDI 25 NOVEMBRE 2015



  REUNION PUBLIQUE de la liste LUTTE OUVRIERE aux élections régionales
  20h30  Petite salle de Robien à SAINT BRIEUC
  Avec Valérie HAMON, tête de liste régionale pour la région BRETAGNE

samedi 14 novembre 2015

ATTENTATS A PARIS : UN MASSACRE ATROCE ET INQUALIFIABLE

  En massacrant des gens dans une salle de spectacle, dans des bars et des restaurants, aux abords d'un stade, ceux qui ont perpétrés ces actes ignobles sont sans conteste des ennemis de tous les travailleurs et de tous les opprimés.
  J'exprime toute mon émotion et toute ma solidarité avec les victimes et leurs proches.
  Quelles que soient les idées dont peuvent se réclamer ceux qui ont commis ces attentats, ce sont des actes ignobles qui visaient à faire aveuglément le maximum de morts. S'il se confirme qu'il s'agit d'islamistes, leur violence procède de la même barbarie que celle des djihadistes syriens ou irakiens, qui cherchent, par la terreur à imposer leur dictature à toute la population, dont les femmes sont réduites à l'esclavage et à liquider physiquement tous ceux qui ne pensent pas comme eux.
  L'horreur des attentats de Paris et Saint Denis renforce ceux que leurs auteurs prétendent combattre.
  Ils renforcent l'Etat français qui instaurent l'état d'urgence et accroît les mesures policières. ils renforcent l'extrême droite, ses discours haineux vis à vis des musulmans et des immigrés, et sa revendication d'un Etat plus fort.
   Je partage entièrement l'émotion de la population mais je n'ai aucune solidarité avec l'Etat français et ses dirigeants politiques car ces derniers ont une large responsabilité dans les guerres qui ensanglantent aujourd'hui le Moyen-Orient. Les attentats du 13 novembre en sont l'écho.
   Lutte Ouvrière ne mêlera pas sa voix au concert pour l'unité nationale. Toute ma solidarité va aux victimes mais je ne ferai pas cause commune avec les Hollande, les Sarkozy ou les Le Pen.
   Le combat pour un monde débarrassé de l'obscurantisme, de l'injustice et de la domination impérialiste et de tous ses avatars continue et continuera.

jeudi 12 novembre 2015

INTERCOMMUNALITE ET DECENTRALISATION

   Le conseil municipal du 10 novembre devait se prononcer sur la proposition préfectorale d'intégrer 3 nouvelles communautés de communes à l'agglomération briochine. Dans le schéma du Préfet, il n'y aurait plus que 9 EPCI (établissements publics de coopération intercommunale).
   Ces regroupements viseraient à rationaliser les équipements et être au plus près des populations selon ce projet.
   J'ai voté contre ce nouveau découpage, pas par opposition de principe à la taille des futurs EPCI ou à leur périmètre ou à l'intercommunalité en général mais parce qu'on nous demandait de nous prononcer sur la forme sans discuter du fond du problème.
   Je me suis exprimé dans ce sens, rappelant que l'intercommunalité est une composante de la décentralisation voulue par les différents gouvernements de droite et de gauche qui se sont succédé depuis 30 ans au pouvoir. Cette décentralisation a servi de prétexte au désengagement de l'Etat pour l'essentiel de ses missions dans les domaines de l'éducation, de la santé ou des services sociaux. Les transferts de compétences aux différentes collectivités se sont chaque fois accompagnés de la baisse des dotations de l'Etat. Et ça continue !
  Dans cette affaire, le but de l'Etat n'était pas de démocratiser la gestion de ses anciennes compétences pour être au plus près de la population mais de détourner les finances publiques au profit du monde capitaliste.
  Ce véritable pillage s'est accéléré avec la crise. Chaque année ce sont des dizaines de milliards d'euros qui sont détournés vers le patronat. Le CICE étant le dernier programme en date !
  Mais on peut remarquer que ceux qui ont dirigé les différentes collectivités durant ces années ont peu protesté contre cela. Au contraire, avec la montée dramatique du chômage, chacun y a été avec son plan d'aides aux entreprises au nom du maintien de l'emploi ou du développement économique.
  Toutes ces mesures ont permis de renflouer les caisses des entreprises, d'accroître la fortune des actionnaires et par conséquent d'accroître les inégalités mais surement pas de créer des emplois et de faire baisser le chômage.
  Alors, avant d'aller plus loin, il faudrait faire le bilan de toutes ces politiques. Ce n'est pas ce qui est proposé. On nous dit qu'il faut que le secteur briochin pèse à l'avenir entre Rennes et Brest. Mais pour quoi faire ? Si c'est pour continuer avec la même politique qui renforcera à coup sûr l'influence patronale, je ne suis pas d'accord.
  D'ailleurs, toute cette discussion se fait sans l'avis de la population. Or discuter de la taille future du territoire ne peut  s'envisager qu'avec une démocratie locale, avec des élus sous contrôle permanent de la population et avec une population participant à toutes les décisions la concernant. Ce n'est pas l'orientation proposée.

QUEL AVENIR POUR L'ANCIENNE USINE CHAFFOTEAUX ?

  Discuté une première fois le 13 octobre, le devenir du site de Chaffoteaux d'après le rapport de la préfecture avait soulevé de nombreuses questions, le Maire avait donc décidé de reporter l'examen  de ce dossier le 7 novembre 2015.
  Si le groupe Merloni, toujours propriétaire du site des Châtelets a fait un certain nombre de travaux de dépollution de l'usine et de ses terrains attenants, il reste des zones polluées. Le Préfet considère que cela suffit et donne son feu vert à de nouvelles activités industrielles sur le site.
  J'ai rappelé que si le groupe Merloni avait fait des travaux, c'était à minima, comme toujours. Sur la question de l'environnement,  comme sur la question sociale le groupe Merloni reste pour moi, un prédateur capitaliste. D'ailleurs, actuellement, le groupe Merloni est en train de fermer une usine à Valence et plus de 50 salariés sont menacés de licenciement. Ces travailleurs sont en lutte pour conserver leur emploi et ils peuvent compter sur ma solidarité.
  Bien sûr, il serait souhaitable qu'une activité reprenne sur le site des Châtelets à l'abandon mais il ne faut pas considérer que le groupe Merloni doit être exonéré pour l'avenir et que la moindre des choses, c'est qu'en tant que propriétaire des lieux, il assure la dépollution totale du site.