jeudi 14 mars 2024

CONTRE L' ABANDON DE LA ROCADE SUD DE L' AGGLOMERATION

    Autre motion du conseil municipal du 12 mars 2024. Le soutien au collectif des habitants de Ploufragan mobilisés contre l'abandon par le Conseil départemental du projet de rocade permettant le contournement de l'agglomération briochine par le sud, qui permettrait de désengorger la RN 12 et l'axe Rennes/Brest.

  Des membre du collectif ont pu s'exprimer en fin de conseil.

   Avant leur intervention voici ce que j'ai déclaré :"

   La mobilisation contre l'abandon de la rocade sud se poursuit et la motion de ce soir, comme la présence de membre du nouveau collectif d'habitants de la commune et des riverains de la RD 45 montrent l'urgence de poursuivre les travaux de rocade sur son tracé initial rapidement.

   Je soutiens totalement les habitants des différentes communes qui n'acceptent pas d'être sacrifiés et devraient supporter l'augmentation du trafic de camions, la pollution, les risques d'accidents que l'abandon du projet initial va entraîné.

  Le projet premier est d'utilité publique et c'est cela qui devrait déterminer l'action publique.

  L'Etat et la Région, en se désengageant du projet laissent les autres collectivités se débrouiller et se moquent bien des conséquences pour les habitants riverains de la RD 45.

   On nous dit qu'il n'y a pas d'argent !

   Les seules entreprise du CAC 40 ont fait 120 milliards de bénéfices en 2023. Mais pour le gouvernement, il n'est pas question de toucher à ces milliards. Ce n'est pourtant pas de l'argent magique.

Ces milliards sont le produit de l'exploitation sociale. Et quelque part, les profits proviennent aussi du transport de marchandises assurées par les camions et bientôt des super camions que Macron veut voir rouler.

  Alors qu'on ne nous disent pas qu'il n'y a par d'argent pour financer les travaux publics. Il faut seulement vouloir aller le chercher là où il est."

CONTRE LA SUPPRESSION DE 45 CLASSES, DONT 2 A PLOUFRAGAN

    Le conseil municipal s'est réuni mardi 12 mars 2024. 2 motions ont été soumises au vote des élus municipaux. La première portait sur la nouvelle carte scolaire qui prévoit 45 suppressions de classes dans le département des Côtes d'Armor, dont 2 à Ploufragan. Cela fait suite au 47 suppressions de l'an dernier.

  Depuis des semaines, des parents d'élèves, des enseignants, des élus  sont mobilisés pour contraindre l'académie à revoir sa copie. Partout, les besoins d'enseignement existent et ne sont pas satisfaits. La mobilisation va se poursuivre. La motion présentée au conseil visait à apporter son soutien au collectif qui organise les actions contre ces suppressions de classes.

Je suis intervenu en déclarant :"

  Je vais voter cette motion qui dénonce la suppression de 45 classes prévues dans le département dont 2 à Ploufragan.

  L'Etat n'est pas à une contradiction près et se moque bien de ses déclarations sur la réussite scolaire.

  D'un côté, il dit qu'il faut réduire le nombre d'élèves par classe, notamment dans les petites classes pour permettre aux enfants d'acquérir les savoir élémentaires, de l'autre, il supprime des classes et augmente automatiquement le nombre d'élèves par classes.

  Après cela, il ne faudra pas s'étonner du retard scolaire qui touche particulièrement les enfants des classes populaires. De nombreuses études récentes ont mis cela en évidence.

  Comme disaient certains parents et enseignants lors de mobilisations pour le maintien des classes. Il faut de l'argent pour l'éducation, pas pour les munitions !

  Ce slogan est particulièrement pertinent au moment où on apprend que près de 7 milliards d'euros ont déjà été dépensés par l'Etat pour la guerre en Ukraine. Cet argent aurait trouvé meilleure utilité pour l'éducation et les enfants."

mercredi 7 février 2024

EAU, CHERE EAU !

   Lors de la séance du conseil municipal du 6 février 2024, le rapport sur l'eau dans l'agglomération briochine (distribution et tarification) était présenté pour approbation.

   Voici ce que j'en ai dit :"

    Les tarifs de l'eau ont beaucoup augmenté ces dernières années et ce sont les usagers de l'agglomération qui paient le prix fort.

    L'eau facturée sur l'agglomération est plus chère que la moyenne nationale.

    Le rapport fait état que plusieurs secteurs sont passés en délégation de service public. C'est à dire que l'agglomération a confié à des entreprises privées la gestion de l'eau sur ces secteurs.

   On est bien loin du grand service public de l'eau dont se prévalait les anciens dirigeants de l'agglomération. 

   Et comme par hasard, on retrouve les multinationales Véolia, la Saur et Suez dans la place, les 3 soeurs comme on disait dans le temps.

  Les 3 soeurs car l'opacité de leur gestion est connue de tous.

  Avoir confié la gestion de l'eau à ces groupes privés, c'est permettre à leurs actionnaires de faire du profit sur le dos des consommateurs.

  Je suis favorable à un service public de l'eau à 100% placé sous le contrôle de la population, qui exclurait les multinationales.

  L'eau est un bien précieux, bien trop précieux pour le laisser entre les mains de capitalistes.

vendredi 19 janvier 2024

L'INFLATION PESE LOURDEMENT SUR LE BUDGET DE LA COMMUNE

   Le budget 2024 de la commune de Ploufragan est fortement marqué par le contexte économique dégradé où crise économique, inflation, crise climatique et conflits armés font planer toujours plus de menaces sur l'ensemble de la population.

  Mois après mois, de nouvelles fractions de travailleurs sous payés, de chômeurs mal indemnisés, de jeunes sans revenus et de retraités aux petites pensions sont poussés vers la pauvreté. Sans l'existence de l'action des associations caritatives, nombre de ces travailleurs pauvres ne mangeraient pas à leur faim chaque jour. La reprise des licenciements (exemple des 170 salariés de l'entreprise E-Loft, ZI des Châtelets) et la remontée du chômage, montrent qu'on est loin du plein emploi. Le mal logement explose. Les demandes sont de plus en plus nombreuses mais non satisfaites.

   Paradoxalement, les riches et les puissants se portent très bien. Les actionnaires trinquent aux bénéfices mirobolants et dépensent des sommes indécentes en futilité. Les représentants de l'Etat encouragent les affaires de la grandes bourgeoisie et la subventionne comme jamais. Du coup, l'argent manque pour les services publics de plus en plus dégradés et pour les communes.

  Pour faire face, des mesures jamais vues depuis 15 ans ont été prises par la municipalité, comme la réduction de 10% de la participation financière à la plupart des associations ou encore une gestion drastique des services. Ces mesures auront des conséquences pour la population.

  Pour autant, le budget de la commune doit servir à maintenir les services publics de proximité et contribuer à satisfaire les besoins du plus grand nombre, dont les agents communaux.

TRIBUNE de Martial COLLET parue dans La GAZETTE de PLOUFRAGAN, numéro de janvier/ février 2024.

lundi 18 décembre 2023

UN PROJET DE PANNEAUX PHOTOVOLTAIQUES AU SOL SUR LE SITE DU PRE RIO A PLOUFRAGAN

   La société IEL (initiatives et énergies locales) est venu présenter aux élus municipaux de Ploufragan son futur projet d'installation de panneaux photovoltaïques au sol sur le terrain du pré rio à Ploufragan.

   Ce terrain appartient à l'Agglomération briochine. Il était considéré comme zone humide il y a encore quelques temps. Mais de nouvelles études ont réduit opportunément la surface de zone humide. Du coup, une partie pourrait être louée à la société IEL pour y développer son projet. La société IEL aimerait a terme revendre à l'Agglo l'électricité produite pour faire fonctionner une future usine de production d'hydrogène que l'Agglo prévoit de construire.

  La société IEL prévoit de mettre en service ses panneaux solaires en 2026 et de produire 5.5 GWH d'électricité par an.

  J'ai interrogé les représentants de cette société sur l'avenir des terres agricoles cultivées situées dans cette zone. D'après eux, l'agriculteur pourra continuer à travailler ses terres.

  J'ai aussi fait quelques remarques sur ce genre de projet en déclarant :

  "De plus en plus de projets de se genre voient le jour. IL faut dire que c'est un marché en plein développement qui attirent des sociétés avides de profits rapides. 

    Ces projets d'énergies renouvelables n'existent que parce qu'ils sont largement subventionnés. Ces subventions sont payées par les contribuables et les consommateurs. Il existe une ligne sur les factures EDF, factures que chacun paie, pour financer les projets de ce type.

  On nous parle d'énergies vertes, moins polluantes mais est-ce vraiment le cas si on se demande où sont produits les panneaux solaires, avec quels matériaux et surtout dans quelles conditions. La plupart des panneaux sont produits en Chine ou dans des pays du Sud est asiatique. Ils arrivent donc par containers, après des milliers de kilomètre sur des navires polluants. Et qu'est ce qui est prévu pour le retraitement de ces panneaux arrivés en bout de course ?

  Ce sont ces questions qu'il faudrait se poser en réalité pour pouvoir décider si tel ou tel mode de production d'électricité est mieux que que d'autres. A ce moment, on pourrait dire quel est l'intérêt pour la société et la population. 

  Ce n'est pas comme cela que ça fonctionne. La production d'énergie, comme le reste se décide en fonction de critère de rentabilité et rien d'autre. L'habillage en vert de ces projets ne change rien à l'affaire, c'est pourquoi, je suis très réservé sur ce projet."