mardi 25 avril 2017

APRES LE 1er TOUR DES PRESIDENTIELLES 2017

  Sur le plan local, les candidats arrivés en tête du premier tour des présidentielles ne sont pas les mêmes que sur le plan national mais çà ne change rien au résultat final.
  Le Pen, candidate du FN sera opposée à Macron, candidat de son mouvement En Marche au deuxième tour.
  Marine Le Pen, cette bourgeoise des beaux quartiers se présente comme la candidate du peuple. C'est une escroquerie monumentale. Ce n'est pas parce qu'elle a démissionné de son poste de présidente de son parti, le front national, que ça change quoi que ce soit à son programme basé sur le racisme, la xénophobie et le rejet des immigrés. Elle n'a rien d'autre à proposer que les pauvres se fassent la guerre entre eux. Elle ne dénonce jamais le système d'exploitation capitaliste. Les classes populaires qui par réflexes électoralistes pensent qu'une fois au pouvoir les choses changeront pour eux se trompent lourdement. L'action des Mairies tenues par le FN donne une idée de ce que peut être une politique contre les plus pauvres. Le Pen au pouvoir serait un régime plus dur pour toute la population laborieuse. Elle s'en prendrait aux libertés du mouvement ouvrier. C'est pourquoi, il faut rejeter le vote Le Pen qui l'a rapproche du pouvoir.
   Pour autant, Macron, cet ex banquier de chez Rotchild, n'est surement pas un rempart contre le FN.
Il a annoncé que s'il était élu, il supprimerait massivement des postes dans le secteur public. Il développerait la flexibilité du temps de travail, comme il l'a déjà fait avec le travail du dimanche et la loi travail. C'est le candidat du patronat et de la finance. Ce n'est pas un hasard si la bourse a augmenté de 8% au lendemain du 1er tour, anticipant à sa façon, les bonnes affaires à venir. Les travailleurs seront donc victimes de sa politique et devront se défendre.
  Un front républicain, allant de Fillon, le battu de la droite à Hamon, l'autre battu du PS s'est formé pour soit disant faire barrage à l'extrème droite en appelant à voter Macron.
   Pour notre part, il n'est pas question de participer à quelque front républicain que ce soit. Nous ne sommes pas propriétaires de nos voix et ne donneront donc pas de consignes de vote. Certains s'abstiendront, d'autres voteront blanc, d'autres voteront pour Macron, pensant s'opposer au FN.

   Nos scores restent modestes. Mêmes s'ils progressent légèrement. 3028 voix sur le département des Côtes d'Armor contre 2552 voix en 2012, il n'en témoignent pas moins de l'existence d'un courant politique communiste, certes minoritaire, mais bien vivant qui considère qu'au delà des joutes électorales, il y a les luttes sociales. Ce sont celles là, la lutte contre le monde de la finance et le grand patronat, qui seront bien plus déterminantes pour l'avenir du monde du travail.
   La lutte des classes, c'est un peu comme la tectonique des plaques. Elle n'est pas toujours visible, mais elle est bien réelle. Le maintien de la société capitaliste fait peser sur toute la société une menace permanente. La crise, les guerres et le terrorisme témoignent de l'état catastrophique de ce monde.
   Notre combat va bien plus loin que les élections, même si nous prolongerons la campagne des présidentielles par celle des législatives où LUTTE OUVRIERE présentera des candidats dans toutes les circonscriptions.
  De même, LUTTE OUVRIERE appelle à participer aux diverses manifestations du 1er Mai. Cette journée reste une journée de revendications  et de lutte des travailleurs, unis par delà les frontières.

mardi 11 avril 2017

SOUTIEN A LA CANDIDATURE DE NATHALIE ARTHAUD, LE CAMP DES TRAVAILLEURS

  Mercredi 12 avril 2017, se tiendra une réunion publique de soutien à la candidature de NATHALIE ARTHAUD, candidate de LUTTE OUVRIERE aux élections présidentielles 2017.
  Cette réunion se tiendra à la petite salle de robien à SAINT BRIEUC  à 20.30
  Le programme de N. ARTHAUD  qui tourne autour  des exigences nécessaires du monde du travail sera largement abordé.
  Entrée libre.

mercredi 5 avril 2017

INTERCOMMUNALITE, DECENTRALISATION ET ARGENT PUBLIC

   Beaucoup de sujets abordés au conseil municipal sont désormais déterminés par le calendrier de l'agglomération briochine, passée de 13 à 32 communes le 1er janvier 2017.
   Menée à marche forcée par les autorités de l'Etat dans le cadre de la loi Notre, la création de ces intercommunalités ne rapproche pas, loin sans faut, la population des décisions locales. Ces regroupements plus forcés que voulus visent à limiter le pouvoir des communes que l'Etat considère comme trop sensibles aux aspirations des populations locales.
   Ces regroupements sont à rapprocher de toutes les politiques de décentralisation menées depuis 30 an, aussi bien par la Droite que par la Gauche, qui ont servi de paravent au désengagement de l'Etat de l'essentiel de ses missions utiles à la population pour l'éducation, les transports, la santé ou les services sociaux. Les transferts de compétences se sont accompagnés de la baisse des dotations de l'Etat, celles-ci étant de plus en plus captées par les entreprises et le monde de la finance. Ce pillage s'est accéléré avec la crise de l'économie capitaliste.
   Les super intercommunalités vont encore renforcer l'emprise des possédants sur les institutions locales. En mettant en avant la facilitation des aménagements pour les porteurs de projets, la grande majorité des élus locaux sont d'accord pour multiplier les cadeaux aux entreprises installées sur leur territoire.
   Une collectivité qui se placerait sans réserve dans le camp de la population laborieuse ferait exactement l'inverse : limiter au maximum l'imposition des classes populaires et taxer au maximum le patronat et les classes riches.

Tribune de Martial COLLET, parue dans la gazette d'avril 2017.