vendredi 20 décembre 2013

A PROPOS DU BUDGET 2014

   Le budget de la commune pour 2014 a été soumis au vote lors de la séance du conseil municipal du 13 décembre dernier, soit 4 mois plus tôt que d'habitude.
   C'est évidemment la date des prochaines élections municipales, prévues les 23 et 30 mars 2014 qui explique ce changement  pour le budget. Cela n'a pas de réelles incidences sur le fonctionnement de la commune, hormis peut être pour quelques associations qui n'ont pas remis à temps leur demande de subvention. Encore que leurs demandes seront examinées lors du prochain conseil de janvier.
  J'ai voté le budget d'1 millions d'euros pour le CCAS (Centre communal de l'action social). La subvention de la commune représente près d'un quart du budget du CCAS et ce budget sert à améliorer la vie de la population dans les domaines de l'enfance, des personnes agées ou de l'aide aux personnes.
  Concernant le budget de la commune, je me suis abstenu comme lors des précédents budgets.
  En effet, pour examiner ce budget, il est difficile de faire abstraction du contexte politique et social toujours marqué par la crise économique où le chômage culmine toujours à des sommets. Et concernant le chômage, rien de sérieux n'est fait pour s'opposer à ceux qui provoquent le chômage; c'est à dire les licencieurs et en premier lieu les grands groupes qui continuent à jeter à la rue  des centaines de salariés sous prétexte de maintenir la compétitivité alors qu'il s'agit simplement de maintenir le profit des actionnaires.
  Pour notre commune, le groupe Merloni, propriétaire de Chaffoteaux, procède actuellement aux licenciements des derniers salariés du bureau d'étude. Pour les 20 salariés concernés, il s'agit là d'un sale cadeau de Noël.
  Avec la fermeture définitive du bureau d'étude, ce sera la fin définitive de cette entreprise sur la commune. Outre la catastrophe sociale pour les travailleurs, il y aura également un manque à gagner important pour la commune du point de vue des impôts.
  C'est pourquoi, face aux licenciements qui continuent, c'est une interdiction des licenciements qu'il faudrait.
Au lieu de continuer à verser des crédits d'impôts comme le gouvernement le prévoit pour les entreprises, c'est augmenter leur taxation qu'il faudrait faire et non augmenter la TVA, comme c'est prévu au 1er janvier 2014.
  Concernant le budget de la commune, je suis d'accord pour le maintien des taux communaux des impôts locaux mais dans la ventilation du budget, je ne suis pas d'accord avec le financement de l'école privée. Je me suis déjà expliqué plusieurs fois sur la question. Rien n'oblige la commune à aller au delà de ce que la loi prévoit en matière de financement. Par ailleurs, alors que la réforme Peillon entre en application l'an prochain, les écoles privées n'y sont pas tenues. A ma connaissance, les écoles privées de la commune n'ont toujours pas pris de décision concernant l'application ou non de cette réforme.