jeudi 30 août 2018

1 AN et DEMI DE MACRONISME : POLITIQUE POURRIE ET PROVOCATIONS

  Avec toujours le même mépris anti-ouvrier qui le caractérise, Macron a déclaré :" On met un pognon de dingue dans les minimas sociaux et les pauvres ne s'en sortent pas."
  Quand son gouvernement déverse des milliards d'euros au profit du patronat, il trouve ça normal. Ilo est dans son rôle de président de la bourgeoisie. Résultat : les actionnaires n'ont jamais été autant choyés et les milliardaires sont toujours plus riches.
  Entre le CICE, le crédit d'impôt versé aux entreprises et le pacte de responsabilité, plus de 150 milliards de fonds publics ont atterri dans les poches patronales, sans aucun contrôle et sans aucune incidence sur les créations d'emplois.
  La politique de Macron contribue à accroître les inégalités et les attaques contre les travailleurs vont continuer.
  Macron prétend que l'avenir de chacun dépend de ses choix personnels et que nous sommes dans une société du mérite.
  Mais depuis quand est-on libre du choix de son éducation, libre de travailler dans l'emploi souhaité et même libre de choisir sa retraite ?
  Dans cette société capitaliste, il n'y aura jamais d'égalité des chances. Dans l'emploi, la précarité explose avec la multiplication des CDD et des contrats courts. La réforme des retraites oblige bien des travailleurs à différer leur départ faute de moyens suffisants.
  Le plan anti-pauvreté reporté en septembre a toutes les chances de ressembler aux autres mesures de Macron : Faire des économies sur la majorité de la population et tirer le monde du travail vers un appauvrissement général.
  Mais à trop tirer sur la ficelle, elle finira par casser.

Tribune politique parue dans la gazette de Ploufragan de septembre 2018.