vendredi 11 mars 2011

ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2011

 Intervention lors du conseil municipal du 8 mars 2011
C'est dans un contexte de crise économique, de chômage élevé et de suppressions de postes dans la fonction publique que nous devons examiner les orientations budgétaires 2011.
   Il suffit de regarder les chiffres concernant les contribuables de la communes pour constater que plus de 68% d'entre eux bénéficient d'un allègement total ou partiel des impôts locaux. C'est une indication de la faiblesse des revenus d'une grande partie de la population. Et oui,  nous sommes une commune ouvrière. Les revenus ne sont pas élevés. Les salaires et les pensions sont quasiment bloqués. Ce qui n'est pas le cas des prix qui flambent comme ceux des carburants. Mais crise ou pas crise, les grandes entreprises ne connaissent pas de difficultés. Celles du CAC 40 annoncent des profits insolents.
   Dans ce contexte, la décision de ne pas augmenter les taux d'imposition des ménages pour 2011 à Ploufragan est une bonne chose. Pourtant les impôts locaux vont augmenter car l'Agglomération et les autres collectivités, Conseil général et conseil régional ont décidé d'augmenter leurs impôts.
  A propos du budget de l'Agglomération, je m'interroge sur le fait que la multiplication des transferts de compétence votés cette année qui entraîne une mutualisation des moyens, devrait logiquement entraîner des économies de fonctionnement, or c'est le contraire qui se produit et les impôts augmentent toujours plus. Sur ces choix, la population n'est pas concertée.
  Alors il faut être vigilant quant à l'utilisation de l'argent public.
  Je sais que du fait du blocage des dotations de l'Etat jusqu'en 2013, il y a un manque à gagner important pour les différentes collectivités qui doivent pourtant se substituer de plus en plus au désengagement des services publics.
  Mais la politique du logement ou des transports ne doit pas reposer sur la ponction d'une population dont les moyens sont réduits.

  Exemple sordide de la politique fiscal du gouvernement. Auparavant les bénéficiaires du RMI avaient un dégrèvement total de l'impôt. Ce n'est plus le cas avec le RSA.

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