lundi 31 mars 2014

Déclaration de Martial COLLET lors de l'installation du nouveau conseil municipal de PLOUFRAGAN du 29 mars 2014

 "Quelques mots sur la façon dont j'envisage mon mandat de conseiller municipal. Il sera dans la continuité de mon premier mandat.
  Je n'ai pas été élu sur la base d'un programme municipal mais sur un programme de politique générale visant à faire entendre le camp des travailleurs. Cela étant dit, je participerai pleinement aux travaux du conseil municipal dans un esprit constructif et sans sectarisme.
  Cela veut dire que je soutiendrai toutes les mesures favorables aux salariés et aux classes populaires que le conseil municipal sera amené à prendre au cours de 6 prochaines années. Mais je m'opposerai, si cela se présentait, aux mesures qui lui seraient préjudiciables.

  Il est évident que les principaux maux dont souffre la population laborieuse, que ce soit le chômage, les licenciements ou les bas salaires ne dépendent pas de la gestion municipale. On l'a bien vu avec des entreprises comme Chaffoteaux, Primagaz et d'autres. La municipalité n'a pas le pouvoir d'interdire les licenciements.
  De même, aucune municipalité ne peut suppléer au carences de l'Etat lorsqu'il s'agit des services publics. Maintenant lorsque l'Etat annonce qu'il va faire des économies en diminuant de plusieurs milliards d'euros les sommes attribuées aux collectivités, donc aux communes, on peut être certain que cela aura des conséquences négatives pour Ploufragan et donc sa population. Des mauvais coups se préparent. Il faut les dénoncer et je les dénoncerai !
  Cela veut dire qu'au niveau municipal, on ne peut faire abstraction du contexte national. Et à ce propos, je voudrais dire 2 mots sur le résultat du 1er tour. Une proportion importante de la population s'est abstenue de voter, y compris parmi les couches populaires. On le vérifie au niveau des bureaux de l'Hotel de ville et des Villes Moisan. C'est une manifestation du rejet de la politique nationale qui favorise le grand patronat au détriment des classes travailleuses. C'est un avertissement qui doit être pris en considération. La perte de repaire, la démoralisation qui touche une part croissante de la population, dont une partie lorgne vers le populisme d'extrême droit, doit nous interroger. Il y en a assez de l'austérité !

  Pour conclure et en revenir à l'action communale, je crois qu'il est tout de même possible d'orienter l'action municipale dans le sens des intérêts du plus grand nombre, notamment en se préoccupant particulièrement des logements et des équipements des quartiers, par exemple.

  Je m'engage donc à soutenir tout ce qui ira dans le sens de l'amélioration de la vie quotidienne de la population, qu'elle soit active, retraitée ou malheureusement au chômage. Tout comme je soutiendrai les revendications des personnels de la commune qui font fonctionner les services. Et je m'engage à soutenir les initiatives de la population de Ploufragan qui iront dans le sens de plus de solidarité et de progrès social.


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