lundi 5 décembre 2011

FAIBLE BILAN

   Il y a un an, le groupe Merloni avait été condamné à verser 926 529 euros au titre de la revitalisation économique de la région après avoir supprimé 207 emplois fin 2009, chez Chaffoteaux à Ploufragan.
   Le cabinet BPI avait été retenu pour mener cette opération devant déboucher en 3 ans sur la création de 197 emplois en CDI et de préférence dans l'industrie.
   Un premier bilan d'étape a été fait lors d'une réunion qui s'est tenue en Préfecture le 1er décembre 2011.
   36 emplois auraient été créés au cours de l'année écoulée. C'est faible comme résultat. A ce rythme, les 197 emplois n'existeront jamais.
   Il est vrai que la crise économique actuelle provoque plus de suppressions d'emplois qu'elle n'en génère. Il n'y a qu'à voir l'explosion des chiffres du chômage dans la région.
   Beaucoup de licenciés de Chaffoteaux en 2009, toujours à la recherche d'un vrai emploi se sont demandés pourquoi pas un seul des 36 emplois dont le cabinet BPI se vante d'avoir aidé à voir le jour ne leur a été proposé ?
   Réponse : Le cabinet BPI, pourtant largement rémunéré pour sa mission (Pas moins de 100 000 € par an) n'est pas en relation avec Pôle emploi. C'est pourtant Pôle emploi qui suit les licenciés de 2009.
  Bien sûr, les emplois résultant de ce plan de revitalisation ne sont pas réservés prioritairement aux travailleurs licenciés de Chaffoteaux. Mais entre ne pas en réserver et ne pas en proposer du tout, il y a une marge qui laisse beaucoup d'amertume.
  Dans les deux cas, ce plan de revitalisation, quand bien même il déboucherait sur de réelles créations d'emplois, ne fera pas oublier pour quelles raisons les actionnaires du groupe Merloni ont sacrifié 207 emplois en fermant l'usine des Châtelets, fin 2009.

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