mardi 7 octobre 2014

LE MEPRIS POUR LES TRAVAILLEURS SE PAIERA UN JOUR

  Personne n'a les moyens de savoir si Hollande a exprimé son mépris des pauvres avec cette formule abjecte des "sans dents" qu'on lui prête. Une chose est sûre, son mépris pour les travailleurs est inscrit dans sa politique.
  Depuis le début de la crise de 2008, les travailleurs sont les seuls à en payer les conséquences. Les uns ont été licenciés, les autres ont dû travailler plus pour gagner moins. Nombre de retraités se sont retrouvés pris à la gorge par les hausses d'impôts.
  Dans le même temps, la bourgeoisie et les actionnaires s'en mettaient plein les poches.
  Arrivé au pouvoir, Hollande n'a rien fait pour y remédier. Il a poursuivi la politique de son prédécesseur. Les seules mesures d'urgence qui ont été prises avec les milliards de cadeaux fiscaux et d'exonérations accordés au patronat, l'ont été au détriment des travailleurs.
  L'échec cuisant du gouvernement à lutter contre le chômage est patent. De mois en mois, le nombre de chômeurs augmente. Les licenciements et les suppressions d'emplois continuent sans répit. Face à cette catastrophe sociale, la seule réponse, c'est de stigmatiser les chômeurs qui s'usent à chercher du travail et désespèrent de ne pas en trouver.
  Cette arrogance sociale va de pair avec le pouvoir. Elle est à l'image du mépris des riches vis à vis des pauvres.
  La population laborieuse n'a aucune considération à avoir pour des dirigeants politiques qui ont fait le choix de gouverner au service d'un ordre social aussi injuste qu'inégalitaire (et cela va du PS...au FN).
  Tôt ou tard, ce mépris se retournera contre la bourgeoisie et ses serviteurs.

                       (Tribune parue dans "la gazette de Ploufragan" d'octobre 2014)

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